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Mystère diesel : Pourquoi le rush sur les voitures d’occasion en France ? Réponse surprenante !

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Mystère diesel : Pourquoi le rush sur les voitures d'occasion en France ? Réponse surprenante !

Imaginez le tableau. C’est le début de l’année, et le commerce des belles à quatre roues qu’on appelle des « voitures d’occasion« , celles qui fonctionnent au diesel, bat son plein. Tenez-vous bien à votre chapeau: elles brassent plus de la moitié des transactions de la branche.

Entre temps, les têtes pensantes du gouvernement sont en train de concocter un sort peu enviable pour les véhicules les plus polluants. Dans le viseur, ni plus ni moins que l’extinction définitive des moteurs thermiques d’ici 2035. Pour y arriver, ils tablent sur une arme de choix, celles des fameuses zones à faibles émissions (ZFE). Et il faut croire que cette politique semble faire ses preuves quand on jette un œil aux chiffres des ventes de voitures neuves. D’après Le Parisien, ces dernières chutent drastiquement de mois en mois. Pour être plus précis, les immatriculations ont accusé une baisse de 5,7% sur l’année précédente, pour atterrir à 10,9% durant les six premiers mois de 2023. Coup de maître du gouvernement, non ? Eh bien, c’est là que le bât blesse. D’après les infos croustillantes de la Plateforme automobile (PFA), le diesel est loin de dire son dernier mot sur le marché de l’occasion.

Même si les ventes ont enregistré une baisse de huit points sur l’année, les diesels sont encore bien présents avec plus de la moitié des immatriculations – nous parlons ici de pas moins de 863.101 voitures. Alors la question qui taraude tout le monde, c’est : pourquoi un tel phénomène ? Eh bien, il y a plusieurs raisons à cela. D’abord, il faut savoir que le prix du diesel est plus alléchant que celui de l’essence et qu’il est resté relativement bas depuis la fin de janvier, s’affichant en moyenne à 1,67 € le litre. Pour vous donner une idée, l’essence est vendue à 1,80 €. Une différence proche des treize centimes, ce qui n’est pas rien pour les ménages et les Français qui utilisent leur voiture tous les jours.

Le retour en force des vieux modèles

Et il n’y a pas que ça. Ecoutez plutôt: « Nous assistons à un regain d’intérêt sensible pour le diesel et nous nous réapprovisionnons », déclare Romain Boscher, directeur général France d’Aramisauto, au Parisien. Le tableau se complète encore si on intègre deux autres facteurs: le bonus écologique pour l’achat d’une voiture propre ayant fait grimper les prix et la mise en place des ZFE ayant fait décrocher ceux des voitures diesel, avec des ventes oscillant entre 8.000 et 10.000 €. Mais ces ZFE ne risquent-elles pas d’être un problème à long terme, notamment avec leur établissement dans plus de quarante métropoles ? Pas vraiment, selon Romain Boscher, qui pense que les chauffards français tablent sur un report de ces mesures.

Justement, certains sénateurs ont décidé de passer à l’offensive pour demander un report. Les dérogations pourraient aussi être à l’ordre du jour. Parmi les modèles qui profitent de cette résurgence du diesel, on retrouve : la Peugeot 3008, la Citroën C5 Aircross, où encore la Dacia Duster. Mais bien sûr, d’autres bécanes attirent toujours l’oeil, comme les 5008, 308 et 208 de Peugeot, le Nissan Qashqai et le Kia Sportage. Et c’est surtout en région que les ventes battent leur plein: + 10% dans le Centre-Val de Loire et + 5% dans les Hauts-de-France. Pour couronner le tout, notez que dans le premier cas, quatre voitures sur dix vendues sont des diesels, et trois sur dix dans le second cas.

Écrit par Hugo. V

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